Face à la crise, SA Création se réoriente sur la tiny bouse 

SAINT-CÉRÉ 

En pleine évolution depuis sa création en 2004, SA Création, implantée sur la ZI de Pommiers à Saint-Céré avait ses carnets de commandes pleins. Tout s’est effondré au premier confinement de mars. Depuis, plus rien et aucune trésorerie rentrante. Face à cette situation catastrophique, David Comte et ses deux salariés restants tentent de se positionner sur un nouveau marché. Ce samedi 26 décembre, nous les avons rencontrés. 

Quelle est votre activité initiale ?

En zoo4,c’est la reprise des Ateliers Alain Botton. Avec mon expérience du secteur de l’agencement professionnel, à ma grande satisfaction, l’entreprise évolue rapidement et se positionne sur les plus grands salons en France et à l’étranger. L’entreprise englobe tous les métiers de l’exposition, intégrés dans la même structure, avec bureau de conception, ateliers de fabrication et d’impression. Une équipe polyvalente de designers et techniciens accompagne chaque projet en fonction de son volume, sa complexité et son budget.

Quel est donc ce nouveau positionnement ?

La conception et la réalisation de tiny house qui, par la grande liberté et le style de vie qu’il génère, est plus qu’une mode mais un mouvement de société. Une tiny bouse possède toutes les caractéristiques d’une habitation traditionnelle. Il y a très peu de fabricants en France et la demande est forte. En janvier, nous serons en mesure de proposer à la clientèle le premier modèle de notre réalisation. Cerise sur le gâteau, il sera mobile et entièrement autonome 

Concrètement que sera ce modèle ?

Il est né d’une réflexion à laquelle, par la suite, nous associerons pleinement le client. La destination peut aller de l’habitation principale ou occasionnelle, aux chambres d’hôtes, à l’habitat pour saisonniers, étudiants. Le modèle présenté est à quatre cellules et deux mezzanines. Il est construit en bois et mesure 6 m de long sur 2,5 m de large. Il est porté par une remorque à double essieu adaptée aux charges lourdes, et peut être autonome avec l’installation de panneaux solaires et un système de récupération et traitement des eaux de pluie.

Propos recueillis par notre correspondant Jean-Marc Thanry 

 
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